Écologie en Grèce
Après quelques semaines passées en Grèce, nous avons touché du doigt le paradoxe grecque en terme d’environnement.
Un point positif. Dès notre arrivée, nous avions rapidement pris la mesure de l’utilisation des chauffes eaux solaires : toutes les maisons en sont équipées. Vu le taux d’ensoleillement (3.000 heures/an dans la Région), on les comprend, en sachant, en plus, qu’un programme de subvention est mis en place par la Grèce. De quoi donner envie dans nos contrées galiciennes!
En outre, la protection de l’environnement est ancrée par une loi sur la protection de la nature signée en 1932. Cependant, des paradoxes persistent, notamment par rapport à la gestion des déchets. Inutile de dire que le tri des déchets est quasiment inexistant. Mais ce qui saute aux yeux, c’est la gestion des déchets et le nombre incroyable de décharges illégales, ne serait-ce qu’autour de notre périmètre de jeu. Il y a donc encore du chemin à parcourir.
On note cependant que la Grèce est presque exemplaire en matière de préservation de la biodiversité et de la nature. Pour exemple : le réseau Nature 2000 courre sur 27,1% du territoire grec (contre 18,1% en Europe) : 419 zones terrestres et marines bénéficient d’une protection.
Alors, on y croit, et malgré la crise sanitaire que le monde traverse, gageons que ces sujets continuent à être bien pris en compte dans les années qui arrivent!
