Italie : La péninsule écologique

Ce confinement a un avantage, il nous laisse le temps de poser les idées et d’écrire les articles. L’Italie est un pays dans lequel nous avons passé un peu plus d’un mois. Ce temps nous a offert l’opportunité d’observer la manière dont les choses se passent sur ce territoire. Dès l’entrée, nous avons été frappés par la mise en œuvre de poubelles de tri à 4 ou 5 niveaux : organique (poubelles marrons), transparent (pour l’indifférencié), vert (pour le verre), jaune (pour le plastique et le métal) et blanc (pour le papier).

L’Italie est aussi le pays Européen avec un taux de recyclage les plus élevés d’Europe : 77 % des déchets sont recyclés (contre 54 % en France). En cherchant un peu, on découvre que le CONAI (Consortium National de l’Emballage) est chargé de faciliter le tri sélectif et le recyclage en Italie avec un réseau de collaboration très étendu et son action avec les communes du pays. Toutes les personnes ou lieux traversés respectaient le tri avec toutefois une nuance puisque nous n’avons parcouru que le nord du Pays et éviter les Régions du sud, qui ne font pas, à ce que nous avons entendu, figures de bons élèves (selon des statistiques récoltés, 15,4 % de tri en 2016 pour la Région de Naples).

En outre, une autre belle avancée pour la bella Italia : c’est le premier pays du monde à rendre obligatoire l’étude du réchauffement climatique à l’école. Les élèves de toutes les écoles publiques d’Italie ont, à partir de la rentrée 2020, 33 heures de cours consacrées aux questions environnementales. La géographie, les mathématiques ou la physique sont aussi étudiées sous l’angle du développement durable.

Enfin, plus discrète que l’Allemagne en ce qui concerne la transition énergétique, l’Italie est tout aussi investie dans les énergie renouvelables. En l’espace de quelques années seulement, l’énergie solaire italienne est montée à la deuxième place du podium Européen. A bon entendeur.

Même s’il reste encore du chemin à parcourir, jolie avancée en peu de temps et nous l’avons constaté sur place.

Sources : sciencesetavenir.fr / lesechos.fr / lenergeek.com

Comment (1)
Vinciane Carnot
11 avril 2021

Bonjour, nous sommes actuellement en Italie à vélo avec nos 2 enfants et j’ai été interpellée par cet article. Ce qui m’a marqué en Italie ce ne sont pas les poubelles de tri mais plutôt la quantité de déchets répandus partout, mais vraiment partout! Nous avons déjà voyagé pas mal (bon c’est vrai pour la première fois à vélo…) et j’ai rarement vu autant de déchets partout.
Cela montre bien que malheureusement le tri et le recyclage sont loin d’être la meilleure solution au problème des déchets…c’est mieux que rien mais je trouve que cela donne surtout bonne conscience pour pouvoir continuer à suremballer…
Ce n’est que mon avis bien sûr 😉
Bonne suite de voyage
Vinciane (les vidanalo)

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